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Les effets de la sécrétion d’endorphines

Euphorique

Cet état particulier est décrit par les sportifs comme un moment d’euphorie, de spiritualité, de puissance, de grâce, de déplacement sans effort, de vision momentanée de la perfection, de flottement dans l’irréel. Les coureurs de fond parlent d’extase. Cet état persiste après l’arrêt.

Anxiolytique

L’effet anxiolytique reconnu de la morphine s’applique également aux endorphines. Dans certaines limites, Les sportifs réguliers sont moins sujets au stress que les non sportifs mais, pour diminuer angoisse, anxiété et dépression, le programme sportif doit être effectué au moins à 70 % de sa fréquence cardiaque maximale, et ce pendant au moins 20 minutes. Débutant s’abstenir. Cet effet anxiolytique persiste pendant 2 à 6 heures. Les endorphines ne sont cependant pas les seules impliquées. Il existe en effet d’autres neuromédiateurs, notamment la sérotonine, qui exercent également un rôle actif contre la dépression.

Antalgique

Tout comme la morphine, largement utilisée en médecine pour ses effets antalgiques dans les douleurs rebelles, les endorphines possèdent les mêmes propriétés. Elles agissent de façon identique en se fixant sur des récepteurs spécifiques qui bloquent la transmission des signaux douloureux et réduisent la sensation de douleur. Elles élèvent le seuil de la douleur et cet effet dure 4 heures après leur sécrétion. En inhibant les douleurs d’origine musculaire ou tendineuse pendant l’effort, les sportifs peuvent maintenir leurs performances mais malheureusement certains signes de douleurs coronariennes ou d’infarctus peuvent également être masqués par cette libération d’endorphines, ce qui peut avoir de graves répercussions.

Anti-fatigue

Pour permettre à l’organisme de s’adapter à cette situation de stress inhérent à l’activité physique intense, les endorphines modérent les fonctions cardiaque et respiratoire. Autrement dit, elles limitent l’essoufflement à l’effort et l’épuisement.

Dépendance

Les sportifs réguliers se définissent souvent comme des accros au sport. Lorsque je suis contraint d’arrêter l’entraînement, après une blessure, je suis mal dans ma peau, raconte Denis R.. J’ai tendance à perdre confiance en moi. J’ai l’impression d’être une autre personne. Dans ce cas là, pour apaiser cette sensation de manque, je trouve des substituts : le vélo d’appartement ou la musculation en salle. Ce même malaise est décrit par Corine D. : Depuis l’âge de 20 ans, je m’entraîne une heure par jour. Quand je cours, je me sens heureuse, apaisée, libérée de tous mes soucis. C’est une drogue. Lorsque j’arrête, comme c’est le cas actuellement, j’ai des douleurs inexpliquées dans tout le corps. Je suis anxieuse, de mauvaise humeur et je n’arrive pas à contrôler ces excès d’irritabilité. C’est dur pour mon couple. Je dois courir, ça me démange. Je ne peux pas m’en passer.

La question qui se pose est évidemment de savoir si les endorphines créent un effet de dépendance physique identique à celui de la morphine. Sur ce point, les spécialistes se montrent rassurants : c’est hors de question, car les endorphines sont rapidement détruites par les enzymes de l’organisme. Il s’agit d’une dépendance psychologique. Les sportifs sont très attachés aux sentiments de bien-être et de plaisir procurés par leur activité. Ils entretiennent avec elle une relation affective très forte qu’ils peuvent difficilement interrompre. Alors, qu’attendez-vous pour enfiler un short et des chaussures de running ? Le bonheur est dans la course !

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